TRANSLATE : ce site est international !

vendredi 8 mai 2009

EXHUMATION DE VIEUX PAPIERS DE LEDAN !

Bravo "Sylvaingénieur" pour ce bilan, aussi complet et pointu que clairement exprimé ; les préconisations seront bien sûr mises à profit en vue d'un développement harmonieux et continu de "Tourhistoire". Par exemple, sur la forme : finis les caractères colorés et autres effets de style.

En guise de remerciement, et pour innover dans le contenu, j'ai ressorti de mes archives mes "créations" de jeune post-étudiant en histoire et de tout frais fonctionnaire, datant du début des années 90....!
Je livre ces documents tels quels, avec ma propre écriture de pas-encore-trentenaire - mais exactement retranscrite par souci de clarté : il s'agit d'inventions de personnages dans un contexte historiques... avec un certain humour que plus de 15 ans aprés je ne renie pas..

Un empérruqué - modéle XVIIe:


"Jean-Guillaume CHAUVET 1653-1703 Fournisseur officiel des tabacs de la cour de Versailles de 1682 à 1702 : il perdit son priviiège de fournisseur officiel en 1702. En effet, un jour de cette année-là, Louis XIV fumait un cigage et se blessa la lèvre supérieure avec une écharde de bois restée dans le tabac. Chauvet se vit retirer la licence exclusive qu'il détenait depuis 20 ans. Il en conçut un si grand chagrin qu'il se suicida sa veuve hérita d'une fortune immense."


Une "belle histoire" médiévale en 2 temps :


L'inmariable Amélie-Daphné fille du duc de Beauché-Rugars, bâtard du roi Charles VIII - 1440

1ére époque : Surnommée cruellement "Soeur Cabosse, Amélie-Daphné 1417-1483, représentée ici à l'àge de 33 ans souffrait d'une affection crouteuse de la peau, consécutive à une allergie (non décelée à temps)... aux ongents de beauté de l'époque.




2éme temps : "souvenez vous, c'est cette jeune femme au disgracieux visage, atteinte d'une maladie de l'épiderme incurable dans les années 1440... sa famille et son entourage ne lui épargnaient pas leurs sarcasmes, et la surnommaient (oh les vaches) soeur Cabosse. J'ai retrouvé un portrait d'elle (plus précis que le précédent, qui n'était qu'une ébauche en fait.

On remarque que ses problèmes de peau ne se sont pas arrangés... d'ailleurs voici un gros plan pour bien vous représenter son infortune.

On la considérait comme inmariable, mais finalement, elle trouva quelqu'un qui voulut bien d'elle (et de sa dot conséquente!) .... elle épousa en 1448....

Un emperruqué mais modéle XVIIIe :


"Jean-Baptiste Planchier de la Ratière, né en 1752. L'un des 70 comptables de la Maison de la Reine Marie-Antoinette. Recommandé par son oncle qui était commis à l'Intendance générale du Service de la Bibliothéque du Roi", Jean-Baptiste entre en 1771 à l'Intendance générale de la Maison de la Reine (qui employait alors environ 1500 personnes). Devint commis aux comptes, puis vérificateur des comptes, chargé plus particulèrement des actions de bienfaisance et de charité de la Reine. En 1792, quand çà se gâte vraiment pour tout ce qui de près ou de loin lié à la monarchie, il s'enfuit vers la Belgique, emportant avec lui une certaine somme. A Charleville-Mézières, ou il s'est arrêté dans une auberge sous un faux nom, il manque d'être massacré par une équipe de farouches républicains. Il réussit s'en tirer, mais a l'oeil crevé. Recueilli par les frères d'un monastère, il y vit caché jusqu'en 1795. Aprés celà il gagne la Belgique et réussit à devenir le précepteur des enfants d'un grand bourgeois de Bruxelles. Il vivra ainsi jusqu'e 1826.

Un charlatan de cour...


Charles REBUFFAT 1478-1560 : Astrologue des rois d'Espagne - Né à Nevers en 1478, abandonné 6 ans par ses parents, miséreux, dans une église à Narbonne. Sera elevé par le prêtre. A 17 ans, fais la connaissance du mage Théral-Beuvas, venu d'orient (arabie), qui lui enseigne l'astrologie orientale. il apprendra auprés de Nostradamus, en provence, les régles et précisions de l'astrologie et des mystères alchimiques. Sera l'aide de Nostradamus jusqu'en 1534 date à laquelle il décide de mener sa propre carrière. Profitant d'une visite d'un Grand d'Espagne à Paris cette année-là, il se fait engager comme astrologue à la cour d'Espagne, ou il officiera jusqu'à sa mort en 1560 à Barcelone. Auteur des "Prédictions pour les deux siècles à venir", parues en 1536 ; excommunié en 1553 par le pape pour avoir "popularisé les sciences du malin".

Aucun commentaire: